LA MUSIQUE - LE SON


L' I.R.CA.M. : Institut Recherche Coordination Acoustique Musique

L'institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique (situé place Saint-Merri, à Paris) est, aux côtés du Musée National d'Art Moderne, de la Bibliothèque Publique d'Information et du Centre de Création Industrielle, un des éléments du Centre National d'Art et de Culture (CNAC) Georges Pompidou.Il est régit par un statut d'association d'utilité publique (conforme à la loi de 1901). Son budget de fonctionnement est alimenté (via le CNAC qui fournit locaux administratifs et techniques) par des subventions du Ministère de la Culture, de la Communication et des Grands Travaux (dont le montant pour 1990 s'élève à 30 MF) et par la commercialisation de ses productions et manifestations : concerts, éditions, prestations de services, dons et mécénats, redevances sur les licences des produits industrialisés.

Dans le domaine de la formation aux techniques informatiques, l'IRCAM déploie ses activités pédagogiques dans trois directions complémentaires, correspondant à des cycles d'étude de plus ou moins longue durée :- initiation;- spécialisation;- cursus complet.Ces études sont avant tout destinées à compléter la formation des compositeurs issus des Conservatoires Nationaux, en leur apportant les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la mise en oeuvre de systèmes informatiques comparables à ceux qui équipent les studios de l'IRCAM.


LES APPAREILS MIDI

Tous les périphériques par définition, sont compatibles entre eux, (sous réserve que leurs codes exclusifs respectifs soient reconnus par programme). Cela va de l'ordinateur, en passant par le synthétiseur, la boîte à rythmes, la guitare, le violon, la batterie, jusqu'au séquenceur, à l'expandeur et à l'échantilloneur, etc. La liste n'est limitée que par le degré d'avancement des recherches techniques en matière d'interfaçage MIDI. On parle maintenant de console de mixage MIDI, et pourquoi pas bientôt de voix MIDI !?

L'ordinateur sert en principe à piloter les périphériques à sauvegarder des événements MIDI - générés par lui ou par un instrument - sur un support magnétique (disquette, disque dur) . Il permet de rejouer sur l'instrument un morceau stocké, d'en changer certains paramètres, de gérer, créer des sons et les retravailler, de programmer l'instrument lui-même, ou d'éditer des partitions.

La boîte à rythmes imprime un rythme au jeu, pu.isqu'elle peut être synchronisée automatiquement avec les autres instruments, ou l'inverse.

La guitare ou le violon MIDI (espèces encore rares mais de plus en plus performantes), sont connectés à un synthétiseur par l'intermédiaire d'un convertisseur de signaux analogiques (jeu sur les cordes capté par micros) en numérique (interprétable par le synthétiseur).

L'avantage de ce dispositif est d'élargir l'éventail des possibilités sonores de l'instrument en y ajoutant celles du synthétiseur, plus, bien sûr, celles d'un micro-ordinateur et de sa gamme de logiciels de paramétrage.


ECHANTILLONNAGE

Deux paramètres caractérisent la qualité de l'échantillonnage, il est évident que plus la mesure est fine, plus la reproduction est bonne. Si votre microphone n'est sensible qu'à 10 pressions d'air différentes, le son risque d'être inaudible ! Aujourd'hui, ce qui limite la précision de l'échantillon, ce n'est pas le micro, mais le convertisseur Analogique/Numérique. Sur un CD (Compact Disc), c'est du 16 bits, donc 65536 valeurs possibles. Le second paramètre est la fréquence d'échantillonnage, plus vous prenez de valeurs, plus la fidélité est grande. Toujours sur le CD, la fréquence est de 4 Khz, soit 44400 mesures par secondes ! Un théorème donne la bande passante utile du signal échantillonné comme étant la moitié de la fréquence d'échantillonnage (la bande passante est la gamme des fréquences transmises). C'est le théorème de Shanon. 44 Khz donnant une bande passante supérieure à 20 Khz, la reproduction est "parfaite", car l'oreille est sourde depuis longtemps, en moyenne vous n'entendez plus après 17 Khz. Un autre petit calcul : pour 1 Mo de mémoire soit 1048576 octets, un échantillonnage en 16 bits (2 octets), donc 524288 échantillons, à 4 Khz, çà fait 11, 8 secondes de musique...

Le son est transformé par le micro en une tension (analogique, puisque la tension varie comme la pression). Puis la petite boîte appelée CAN, découpe et convertit en échantillons. La mémoire MEM est le support, comme le CD ou pourquoi pas votre ordinateur. Passons à la lecture : les informations de la mémoire redeviennent analogiques après le CNA, elles sont amplifiées, et transmises à votre oreille. L'ordinateur est capable d'assurer les phases de mémorisation et de conversion Num/Anal, l'amplification et le haut-parleur y sont intégrés. Pour échantillonner un son, il faut en plus le CAN, qui est apporté par des extensions.


LE MP3


Formats de fichiers musicaux

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